...6
stop
stop
J'étais passée à minuit une première fois pour le rejoindre avant le départ, il n'y avait pas un bruit, du silence partout sauf quelques voix un peu fortes lointaines, des rires aussi, mais là rien, pas un bruit.
La soirée avec les deux amoureux qui allaient se quitter eux aussi, insupportable. La distance et tout ça, ça rend le truc impossible, tu comprends. Alors juste profiter des derniers instants, légers, courts, il fallait absolument rentabiliser les quelques heures restantes. Je suis partie, revoir encore, écouter le silence, j'ai marché pendant super longtemps, seule. Sur la route pas une voiture, 3 heures et demie du mat, rien d'autre, le ciel noir, la chaleur.
Je suis revenue le voir, je suis rentrée dans la tente pour être vraiment sure que tout ça était fini.
Que ça partirait avec le temps.
Il dormait là, étendu dans l'air kaki. J'ai glissé le long de son corps, j'ai embrassé sa bouche pleine du goût du sommeil, je lui ai permis de tout prendre.
Je suis repartie après vite, sous la pluie. Notre temps, nos sacs, tout, la couette, les habits, les souvenirs, les petits bouts de papiers, trempés.
J'ai pris l'avion à cinq heures.
Et aussi
plusieurs mois après, j'ai entendu sa voix dans le combiné du téléphone. Il me disait trop de choses. Après trop longtemps.
6. stop.
La soirée avec les deux amoureux qui allaient se quitter eux aussi, insupportable. La distance et tout ça, ça rend le truc impossible, tu comprends. Alors juste profiter des derniers instants, légers, courts, il fallait absolument rentabiliser les quelques heures restantes. Je suis partie, revoir encore, écouter le silence, j'ai marché pendant super longtemps, seule. Sur la route pas une voiture, 3 heures et demie du mat, rien d'autre, le ciel noir, la chaleur.
Je suis revenue le voir, je suis rentrée dans la tente pour être vraiment sure que tout ça était fini.
Que ça partirait avec le temps.
Il dormait là, étendu dans l'air kaki. J'ai glissé le long de son corps, j'ai embrassé sa bouche pleine du goût du sommeil, je lui ai permis de tout prendre.
Je suis repartie après vite, sous la pluie. Notre temps, nos sacs, tout, la couette, les habits, les souvenirs, les petits bouts de papiers, trempés.
J'ai pris l'avion à cinq heures.
Et aussi
plusieurs mois après, j'ai entendu sa voix dans le combiné du téléphone. Il me disait trop de choses. Après trop longtemps.
6. stop.
by Amande In )